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Echanger d'une manière constructive différents avis et opinions sur le développement de la situation politique, économique et sociale sur la scène tunisienne.

Kerkennah, Zone Interdite ?

Publié le 6 Septembre 2016 par Mounir Zalila in Tunisie, Kerkennah

Cet article, en suivant le lien ci-après de Kerkenniens.com,

http://www.kerkenniens.com/kerkennah-zone-interdite/#comment-4179

mérite d'être lu avec toute l'attention et le recul nécessaire afin de réagir face à cette fuite en avant que connaissent dans leur ensemble, les aspects, de quelque ordre qu'ils soient, dans cette île faite de fragilités.

En réaction à cet article il devient nécessaire de faire entendre sa voix.
L'une d'entre-elles est reprise ci-après.

Le titre, ci-dessus, de ce cette contribution est emprunté à Mehdi Kachouri, administrateur de Kerkenniens.com.

Où va-t-on?

La vraie question telle que posée dans "Kerkennah, Zone interdite? " est justement “qui manipule cette frange de la population pour le maintien de cette situation de non droit?
Tout récemment j’étais à Kerkennah et ces forces occultes, ayant eu connaissance de la présence, discrète, d’agents sécuritaires en civil, ont manifesté leur opposition à celle-ci.
C’est une situation de non droit qui s’installe et dont la majorité de kerkenniens souffrent, car le moindre document judiciaire nécessite un déplacement à Sfax.
Et puis, comme souligné dans la réflexion que nous propose Mehdi, la loi républicaine doit s’appliquer sans exclusive, autrement c’est l’anarchie dans cette île réputée être un havre de paix, tout comme ailleurs du reste.
C’est à la population de faire entendre sa voix et non se replier sur elle même. S’il se trouve les meneurs, voire les fauteurs de troubles eux-mêmes, ne sont même pas de Kerkennah.
Faute d réaction énergique, dès demain la loi sera celle dictée par les contrebandiers, par les trafiquants de drogues, qui s’épanouissent le plus dans les zones blanches de droit. et par des margoulins de tout acabit!
Non nos enfants ne méritent pas cela!
Pour paraphraser Saint Exupery, nous pourrions dire que cette terre de Kerkennah nous ne l’héritons pas de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants.

Nous n’avons donc pas le droit de leur laisser une Kekkennah en état de délabrement, social, économique, sécuritaire, et environnemental,
Alors que tous les lecteurs de Kerkenniens.com unissent leurs voix pour s’opposer à cette déliquescence de la situation que connaît l’Ile.
Je propose que l’on en débatte par un échange mutuellement fructueux et faire en sorte que nous devenions une force de propositions et non nous limiter aux constats et aux regrets. C’est maintenant qu’il faut agir. Chacun a une pierre à apporter à cette édifice de sauvegarde de notre île.

Demain il risque d’être trop tard!

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